De génération à générations

  • Thématiques
    • Culture pour tous ?
    • Démocratie en question
    • Economie prédatrice ?
    • Education, quels progrès ?
    • Féminisme toujours !
    • Inégalités explosives
    • Luttes sociales
    • Planète en danger
    • Partager des possibles
    • Quelle Europe ?
    • Récits de vie
    • Agenda
  • Ressources
    • Articles
    • Associations
    • Centres documentaires
    • Films
    • Livres & Revues
    • Sites
  • Qui sommes nous ?
    • Pourquoi ce blog collectif ?
    • De 1968 à 2018
    • Chaque génération … par Albert Camus
    • Liberté, j’écris ton nom … par Paul Éluard
    • Alors c’est fini ? par Michèle Bernard
    • La ballade des gens qui sont nés quelque part par Georges Brassens
  • Participez
  • Nos liens
Vous êtes ici : Accueil / Démocratie en question / José Mujica – Donald Trump : les deux facettes antinomiques de la démocratie

José Mujica – Donald Trump : les deux facettes antinomiques de la démocratie

07/03/2017 par Michèle Narvaez Laisser un commentaire

José Mujica, surnommé Pepe Mujica, est né en 1935, pauvre, dans une famille de fermiers pauvres, et dans un petit pays pas très riche, l’Uruguay.
Il a toujours vécu pauvre, a milité dans la guérilla des Tupamaros, puis dans les mouvements sociaux. Il a forgé son âme et son courage dans la lutte, la résistance à l’oppression, la répression, la prison et la torture. Et puis, à mesure que l’Uruguay passait de la dictature à la démocratie, il est devenu homme politique, sénateur, ministre et enfin Président de la République, de 2010 à 2015.
Une fois président, il a voulu rester pauvre, a versé les trois quarts de son salaire pour la construction de logements sociaux, a continué à vivre dans sa ferme avec sa femme, son chien et ses fleurs, tandis qu’il accueillait les déshérités dans le palais présidentiel. Il a toujours roulé en coccinelle.
Il a laissé derrière lui un bilan dont il peut être fier : abaissement significatif du taux de pauvreté et de chômage, renforcement des syndicats, limitation de l’évasion fiscale, économie assainie, légalisation de l’avortement.

Donald Trump est né en 1946, riche, dans une famille d’entrepreneurs riches, et dans le pays le plus riche du monde, les États-Unis.
Il a toujours vécu riche, a bâti un empire multimilliardaire, dans l’immobilier, les médias, le sport, les transports, les thés, les matelas, les vodkas et tout le reste.
Il n’a jamais eu de formation politique, et a forgé son arrogance sur les multiples fauteuils des conseils d’administration de ses entreprises. Il a toujours roulé en limousine et autres voitures de luxe.
Il n’a jamais exercé de fonction politique, jusqu’à ce jour improbable de novembre 2016 où, candidat du parti républicain, il a été élu président des États-Unis.
Il a nommé à tous les postes des collaborateurs riches et réactionnaires, a tenu des discours nationalistes, racistes, machistes, et ses premières décisions ont visé à défaire tout ce que son prédécesseur démocrate avait fait : l’Obama Care, la loi Dodd Frank votée en 2010 pour stabiliser le secteur financier et empêcher la spéculation bancaire effrénée !
Que laissera-t-il derrière lui ? Il est trop tôt pour le dire mais on ne peut s’empêcher de penser que les années à venir ne seront pas simples pour les pauvres aux États-Unis.

Et pourtant ces deux hommes, que tout oppose, ont un point commun : ils ont été élus, et élus en partie grâce aux voix des petites gens. Car la démocratie est ainsi. Elle produit l’aboutissement logique comme l’accroc absurde.
Pepe Mujica, le meilleur de la démocratie.
Donald Trump, le pire de la démocratie.
Et nous, qui allons voter dans moins de deux mois, quels choix avons-nous ?
Entre le meilleur et le pire de la démocratie, que nous réserve l’avenir ?

Pour les amis

  • Imprimer
  • E-mail

Classé sous :Démocratie en question Balisé avec :Démocratisation, Inégalités

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles récents

  • Consultation EPR : avancée ou alibi ?
  • « J’ai 100 ans aujourd’hui, et je lance un appel »
  • Populisme, fascisme, l’Italie laboratoire politique ?
  • Guide pour une communication publique sans stéréotypes de sexe
  • « Le Mage du Kremlin », de Giuliano da Empoli

Archives

  • février 2023
  • janvier 2023
  • décembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • mars 2022
  • mars 2021
  • février 2021
  • décembre 2020
  • novembre 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • mars 2019
  • janvier 2019
  • octobre 2018
  • juin 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016
  • février 2016
  • janvier 2016
  • décembre 2015
  • novembre 2015

Abonnez-vous à ce blog par courriel (gratuit).

Pour recevoir une notification de chaque nouvel article de ce blog.

Participez

Média Musique Quartiers Santé Philosophie politique Mondialisation Système éducatif Philosophie Post-démocratie justice Portugal Mexique Présidentielles 2017 Pologne Identités Inégalités Mémoire Transparence Médecine Multi-culturalités Populisme Mai 68 Pédagogie Lobbies Terrorisme Solidarité luttes citoyennes Jeunesse Réfugiés Vie civique

Copyright © 2023 · eleven40 Pro Theme On Genesis Framework · WordPress · Se connecter